Pourquoi ce blog ?

J e n’avais pas prévu de le faire : Moi, mes livres et l'ailleurs. C réer un blog, me dévoiler, entretenir un espace semi-public où je ...

vendredi 27 juin 2025

🦎 TIKI, un petit roi sur quatre pattes



Il ne mesure que quelques centimètres.

Et pourtant, il porte en lui des années de désir silencieux, de passion discrète, de patience.
Tiki, notre petit gecko léopard, n’est pas arrivé par hasard. Il est le fruit d’un rêve longtemps caressé par mon chéri — un rêve que nous avons fini par attraper ensemble, du bout des doigts, dans une animalerie baignée de chaleur et de murmures.

Depuis toujours, il est fasciné par ces petits êtres à sang froid, si expressifs malgré leur silence. Leur regard fixe, leurs couleurs éclatantes, leur lenteur attentive. Ce n’est pas une passion bruyante, mais elle est réelle, enracinée, presque enfantine. Et moi… je l’ai écoutée. J’ai vu dans ses yeux ce que peu perçoivent : la joie retenue, l’attente sage, l’amour vrai pour cette espèce que peu comprennent.

Alors, un jour, on a décidé de le choisir ensemble.
Parmi tous, c’est Tiki qui nous a fixés — ou peut-être était-ce l’inverse.
Sa robe flamboyante, sa démarche royale, son calme presque méditatif : il avait ce je-ne-sais-quoi qui ne laissait aucun doute. C’était lui.

Je ne pensais pas qu’un lézard pouvait m’attendrir autant.
Tiki ne miaule pas, ne jappe pas, ne ronronne pas. Il est là. Il existe, calmement. Il nous oblige à ralentir, à observer à notre tour. Il nous offre une autre façon de regarder le monde, à hauteur de patte.

Depuis, il fait partie de notre quotidien. Il grimpe sur les bras, observe avec ses grands yeux de nacre, se fige comme une statuette puis bondit sans prévenir. Il est curieux, doux, jamais pressé. On pourrait croire qu’il ne fait rien… mais il apaise. Il relie. Il veille.

Tiki, c’est bien plus qu’un lézard.
C’est un fragment de rêve devenu vivant.
Un symbole de notre complicité, de ce lien invisible qui nous pousse à réaliser ensemble les choses importantes, même les plus petites.

Et chaque soir, en le regardant s’installer sous sa cachette ou grimper lentement sur nos mains, je me dis que parfois, le bonheur tient dans peu de choses : un regard échangé, une promesse tenue, et un petit roi tacheté nommé Tiki.





jeudi 26 juin 2025

Alice Beaufor : Enquête sous tension

Je ne suis pas une fan de la promotion personnelle, je trouve ça un peu narcissique mais c'est un passage obligatoire apparemment lol. Donc voici la présentation faîte pour Alice Beaufor.








 

mercredi 25 juin 2025

🕊️ Le respect, une valeur en voie de disparition ?




Il y a des jours où l’on se demande ce qu’il reste de l’humanité. Ce fil invisible qui relie les êtres entre eux, fait de bienveillance, d’attention, de simples gestes qui coûtent si peu… mais qui changent tout.

Je suis restée sidérée, ces derniers jours.
Lors du spectacle de fin d’année, sous un soleil de plomb, une mamie attendait debout, en plein cagnard, pendant que des jeunes, confortablement installés sur des bancs à l’ombre, la laissaient là. Personne ne s’est levé. Pas un regard. Pas un geste.

Et ce n’est pas un cas isolé.
Lors d’une commémoration, j’ai vu une femme lâcher la lourde porte de l’église sur deux mamies en déambulateur. Elle est partie, l’air de rien. Aucun remords. Aucun retour en arrière. Comme si elles n’existaient pas.

Je suis choquée. Bouleversée, même.

On parle de valeurs, on parle de solidarité, mais dans les actes du quotidien, que reste-t-il vraiment ?
Les enfants n’ont plus de respect pour leurs parents. Les adultes ne se respectent plus entre eux. Tout le monde parle, personne n’écoute. On se coupe la parole, on se bouscule, on oublie les “bonjour”, les “merci”, les “pardon”.
Et souvent, ceux qui crient au manque de respect… sont les premiers à pousser, à râler, à passer devant tout le monde avec leur poussette double en vous roulant sur les orteils.
Et je ne parle même pas de ceux qui laissent leurs enfants parler mal à tout le monde sans jamais les recadrer.

Il faut le dire clairement : le respect s’apprend.
Et il s’enseigne, surtout, par l’exemple.

Alors peut-être qu’il est temps de rappeler à certains parents que leur rôle ne s’arrête pas à nourrir et habiller. Il est aussi d’éduquer. D’apprendre la politesse, la patience, l’écoute, la gentillesse.
Et si eux-mêmes n’ont pas ces codes… alors peut-être qu’il faut les réapprendre, tout simplement.

Parce que sans respect, il ne reste que l’égoïsme.
Et l’égoïsme, à long terme, ça détruit tout.


Tya M.



lundi 23 juin 2025

Un peu de retard...désolée



Un petit mot pour vous dire… pardon (et merci 💛)

Je sais, je me suis faite discrète ces derniers jours… Pas d’article, pas de micro-fiction, pas de petites pensées du jour. Mais voilà, le mois de juin, c’est toujours un marathon !

Entre le boulot, les spectacles de fin d’année à l’école, les compétitions des activités extra-scolaires, la préparation des vacances (eh oui, départ en camping-car dans moins de 4 semaines 😍), et… l’écriture de mon dernier manuscrit que je viens tout juste de boucler 🎉… je n’ai littéralement pas eu une minute à moi.

Mais promis, je me rattrape.
Des textes arrivent. Des émotions, des mots, des histoires… Et toujours cette envie de partager un petit bout de vie avec vous.

Merci pour votre patience. Merci d’être là.
On se retrouve très vite ❤️




mercredi 18 juin 2025

Extrait Alice Beaufor : Enquête sous tension



Debout sur le trottoir animé, Alice leva les yeux vers l’imposant immeuble qui s’élevait majestueusement devant elle. Les 52 étages du New York Times Building semblaient effleurer le ciel et, sous les rayons du soleil matinal, ses façades vitrées reflétaient une lumière éblouissante. Elle sentit son cœur battre plus fort, empli d’une exaltation nouvelle.

Ce bâtiment, conçu par l’architecte italien Renzo Piano, allait devenir son nouveau lieu de travail. Elle admira la simplicité élégante de sa forme, qui s’intégrait parfaitement dans le damier des rues de Manhattan.

Autour d’elle, le trottoir grouillait de New-Yorkais pressés, chacun vaquant à ses occupations dans le rythme effréné de la ville. Alice prit une profonde inspiration, savourant ce moment où sa carrière aller prendre son envol. Elle s’avança vers les portes en verre, prête à entamer cette nouvelle aventure au cœur de l’un des journaux les plus prestigieux du monde.

Arrivée un peu en avance, la jeune femme traversa le hall d’entrée impressionnant du célèbre journal, encore endormi à cette heure matinale. Ses pas résonnaient doucement sur le sol poli, tandis que la lumière du matin filtrait à travers les grandes baies vitrées, créant des jeux d’ombre et de lumière sur les murs épurés.

En avançant, elle fut saisie par la vue de l’atrium spectaculaire qui s’ouvrait devant elle. Au centre, un carré de verdure inattendu attira son regard : des bouleaux élancés s’élevaient gracieusement, leurs feuilles frémissants légèrement sous la brise artificielle. La clarté naturelle, cascadant depuis le puits de lumière au-dessus, baignait l’espace d’une lueur douce et apaisante. Cet îlot de nature au cœur du bâtiment semblait symboliser la croissance et le renouveau constants du journalisme.

Elle leva les yeux vers le plafond haut, admirant l’architecture moderne et élégante qui l’entourait. Son attention fut attirée par l’installation artistique « Moveable Type », ses écrans clignotant doucement avec des fragments de textes, comme pour lui rappeler l’héritage journalistique dans lequel elle s’apprêtait à s’inscrire.

Une certaine nervosité se lisait sur son visage, ses doigts tripotant inconsciemment la lanière de son sac. Mais cette anxiété était largement éclipsée par l’excitation qui faisait briller ses yeux. Elle était surtout impatiente à l’idée de débuter sa nouvelle carrière, prête à plonger dans le monde palpitant de l’actualité et des enquêtes New-Yorkaises. Alors qu’elle s’approchait des ascenseurs, Alice inspira profondément, savourant ce moment. Le parfum subtil de l’encre et du papier flottait dans l’air, évoquant l’essence même de la presse.

“ Ça y est j’y suis ! C’est ici que tout commence,” pensa-t-elle.
  

https://euthena.com/fr_FR/nos_projets/alice-beaufor-enquete-sous-tension-tya-m-68401a7a00939


dimanche 15 juin 2025

💙 Être Papa… ce rôle qu’on oublie parfois de célébrer



On parle souvent des mamans.

Et c’est vrai… elle nous porte neuf mois dans le ventre. Mais les papas ?
Ceux qui nous portent autrement.
Qui nous élèvent — au sens propre comme au figuré.
Qui deviennent soudain des experts en couches, en biberons tièdes, en petites voitures et en stratégies anti-cauchemar.

Être papa, c’est tout un rôle.
C’est celui qu’on imagine fort, rassurant, un brin grognon parfois, mais toujours là.
C’est celui qu’on appelle quand il faut monter un meuble IKEA ou réparer un cœur brisé.
C’est celui qui, officiellement, pose les limites.
Et qui, officieusement… cède aux petits yeux mouillés de sa progéniture avec un soupir résigné et un sourire attendri.
(“Mais c’est bien la dernière fois, hein !”)

On attend de lui qu’il soit le pilier, le roc.
Mais sous la carapace, il y a souvent une tendresse immense.
Un regard qui s’illumine devant un dessin griffonné.
Un cœur qui s’emballe à la première dent qui tombe.
Et des épaules qui portent bien plus que des sacs de courses.

Être papa, c’est aussi apprendre sur le tas.
Faire semblant de tout savoir, tout en improvisant à chaque étape.
C’est dire “tu peux le faire” quand soi-même on doute un peu.
C’est aimer sans condition, même quand on est fatigué, même quand on ne sait pas comment faire.

Alors aujourd’hui, je voulais leur dire merci.
À ces hommes qui ne portent pas les enfants dans leur ventre, mais les portent dans leurs bras, sur leurs épaules, et souvent sur leur cœur.
À ceux qui apprennent à être pères, chaque jour, avec maladresse parfois, mais avec amour, toujours.

💙 Bonne fête à tous les papas. Les présents, les absents, les imparfaits, les merveilleux.
Les héros du quotidien.
Les papas tout simplement.

Et un petit clin d’oeil à mon homme qui est un papa merveilleux.

 

Tya M.







vendredi 13 juin 2025

Je t’ai aimé jusqu’à l’épuisement



Elle avait cessé de dormir depuis des mois.
Pas parce qu’elle veillait. Veiller ne servait plus à rien.
Mais à cause des silences étirés entre deux sursauts, entre deux cauchemars éveillés.

Dans la chambre d’en face, il y avait ce corps amaigri, recroquevillé sous une couverture qu’il n’avait pas pris la peine de déplier. Il ne parlait plus. Ne mangeait presque plus. Il survivait — à quoi, elle n’en savait rien. À lui-même peut-être.

À vingt-cinq ans, il n’était déjà plus que l’ombre du garçon qu’elle avait bercé. Autrefois, il riait fort, dévorait la vie avec une gourmandise d’enfant. Aujourd’hui, il fuyait les regards, parlait par monosyllabes, disparaissait pendant des jours. Il rentrait plus amaigri. Les pupilles dilatées. Un peu cassé, un peu plus loin encore.

Elle, elle faisait tout comme si tout allait bien. Encore. Par réflexe. Par instinct. Par amour, bien sûr. Mais aussi par peur. Peur de lâcher. Peur de regretter. Peur de vivre avec l’idée qu’elle n’aurait pas été là… cette fois-là.

Elle mettait une assiette chaude devant la porte. Changeait les draps. Glissait parfois un mot griffonné à la va-vite : Je suis là.
Et elle guettait. Des heures durant. Le bruit d’un pas. D’une cuillère contre une assiette. Le signe que son fils existait encore derrière cette foutue porte close.

Elle lui parlait parfois. À travers le bois.
Des mots doux. D’autres plus durs.
Et souvent ce cri qu’elle étouffait : Pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi elle n’avait rien vu venir ?

Elle se refaisait le film. Encore.
Le petit garçon qui riait pour un rien. Le regard vif, les bras autour de son cou.
Et elle, trop fatiguée parfois pour vraiment l’écouter.
Trop occupée à survivre elle aussi.
Cette attente la rongeait de l’intérieur, comme un poison lent.

Elle se demandait : Où est-ce que j’ai raté quelque chose ?
Est-ce que j’ai été trop dure ? Trop absente ? Trop naïve ?
Elle se demandait s’il y avait eu un moment précis, une faille invisible, un instant charnière où tout avait basculé sans qu’elle s’en rende compte.

Il n’avait jamais crié. Jamais levé la main. Il n’était pas violent.
Non. Il s’éteignait doucement.
Et c’était pire. La drogue l’avait volé en silence.
Elle lui avait arraché le rire, les projets, les révoltes. Tout ce qui faisait de lui un être vivant.
Et elle, elle s’épuisait à vouloir ramener à la vie un garçon qui avait déjà fait ses adieux.

Parce que la drogue ne le tuait pas en un jour.
Elle le rongeait, lentement.

Il avait dit une fois :
« T’inquiète pas, maman. C’est pas si grave. Je gère. » Le mensonge comme ligne de défense. Elle aurait préféré une gifle.
Parce qu’elle, elle ne gérait plus rien.
Elle mentait à son entourage. À ses amis. À elle-même.
Elle passait ses nuits à chercher des centres, des articles, des miracles, à prier. Elle portait à bout de bras un combat qu’il refusait de voir.

Mais on ne sauve pas quelqu’un qui ne veut pas être sauvé.
Et à force de se battre seule, elle s’était brisée un peu plus chaque jour.

Elle avait tenté, tout essayé. De le secouer. De le rassurer. De l’aimer plus fort, encore. De le faire rire. De menacer. De l'envoyer en cure. Supplier. Espérer. Elle avait tout donné. Trop, peut-être.

Et puis il y avait eu cette nuit. Celle où il n’avait pas rentré. Celle où le téléphone avait sonné à 2h47. Les urgences. Encore. Une overdose évitée de peu. Une chance, disaient-ils. Une de plus. Celle de trop pour elle.

Alors elle l’avait ramené à la maison. Elle avait posé une assiette devant lui, une couverture sur ses épaules, un mot doux sur sa table de nuit.

Alors le lendemain, elle s’est levée.
Elle a préparé un café. Deux sucres, comme il aimait.
Elle a glissé un mot sous la tasse.

Je t’ai aimé pour deux. Combattu pour deux. Culpabilisé pour mille.
Mais je ne peux pas continuer seule.
Quand tu décideras de te battre, je serai là.
Mais plus comme ça. Pas dans ce silence. Pas dans ce néant.
Je t’aime mon fils. Ne l'oublie jamais.


Puis elle a pris ses clés, son manteau, et elle est sortie.
Juste une heure. Juste pour respirer.
Pour ne pas mourir à sa place.

Quand elle est revenue, la tasse était froide. Le mot intact.
Et lui, envolé.

Avec sa poudre.
Avec son vide.

Et elle… elle est restée là droite et dévastée. Le cœur en morceaux. Le ventre retourné.
Le regard perdu sur cette foutue tasse.

Parce que dans cette guerre-là, il n’y a pas de vainqueur.
Juste des mères qui saignent en silence.
Et des enfants qui tombent sans bruit.
 
 
Tya M.




mercredi 11 juin 2025

Hypocondriaquement vôtre…



Je ne savais pas trop dans quelle catégorie classer cet article. Au départ, j’ai hésité avec la section « râlages »… et puis finalement, j’assume pleinement ma petite singularité. Disons que c’est juste un de mes jolis grains de folie. 😊



Ce matin, j’étais motivée.

J’avais pris une décision de taille. Monumentale. Presque héroïque :
👉 Aller à la boîte aux lettres sans mon masque.

Oui, je sais, ça peut sembler ridicule pour certains.
Mais pour moi, c’est un combat quotidien. Une lutte contre cette peur un peu irrationnelle — un peu ? soyons honnête : complètement déchaînée — qui me chuchote (ou hurle, selon les jours) que les microbes rôdent, tapis dans l’air, prêts à me sauter dessus comme une horde de zombies miniatures.

Vous croyez que j’exagère ?
Malheureusement… même pas. 😅
Mon cerveau a un talent fou pour l’imagination.
Mais pas l’imagination douce et poétique.
Non.
L’imagination catastrophiste, version film d’horreur diffusé en boucle dans ma tête.

Mais ce matin, j’étais déterminée.
Je me suis dit : « Allez, Tya. Tu peux le faire. Un petit pas pour toi, un grand pas pour ton système immunitaire. »
J’étais prête… enfin presque.

D’abord, un deuxième café (l’armure mentale, toujours).
Puis trois couches de crème hydratante (parce qu’on ne sait jamais, l’épiderme a aussi ses boucliers à lever).
Et enfin… un petit tour par mes mails, histoire de gagner du temps (alias : m’auto-saboter gentiment).

Et là.
BAM.
Sur l’écran :
👉 « COVID Nimbus : un nouveau variant qui échappe à l’immunité et se propage plus vite. »

Ah.
Bon.
Ce ne sera pas aujourd’hui que je ferai ma révolution sans masque.
Ce sera peut-être demain. Ou dans une autre vie.

Mais promis, j’essaie. Vraiment.
Et je sais que c’est irrationnel. Je le sais.
Mais mes peurs ont leurs costumes, leurs répliques, leur bande-son dramatique.
Et elles sont super bien organisées.

Alors oui, je suis hypocondriaque. Pas un peu. Pas pour rire.
Mais au fond, ça fait partie de moi.
Je travaille dessus.
Lentement. En évitant les gros titres. 😷



Tya M.



dimanche 8 juin 2025

Stephen King – Celui qui murmure à l’oreille de nos peurs



Il y a des auteurs qui vous tiennent éveillé par la beauté de leurs mots.
Et puis il y a Stephen King.
Lui, il vous tient éveillé parce que vous avez trop peur d’éteindre la lumière. Il nous aspire, nous enferme, nous piège dans l’obscurité d’une chambre, dans le regard fixe d’un clown, ou dans le silence glacial d’une petite ville du Maine.

Lire un roman de King, c’est accepter d’entrer dans un univers où le quotidien bascule.
Où un chien devient meurtrier, où une machine à écrire devient vivante, où un hôtel décide de vous dévorer l’esprit.
Mais le plus troublant, c’est que tout commence toujours par quelque chose d’ordinaire. Un couple. Une famille. Une ville tranquille.
Et puis... un détail cloche.
Un frisson naît.
Et vous êtes pris.

Ce n’est pas tant l’horreur qui marque.
C’est l’angoisse. L’inconfort. Le trouble qui s’insinue lentement et vous suit jusqu’à la dernière ligne — et parfois bien après. Et pourtant, on y revient. Toujours.

Stephen King, c’est des nuits blanches.
Pas pour réviser, pas pour faire la fête.
Des nuits blanches à tourner les pages, incapable de poser le livre.
Parce qu’il faut savoir.
Parce qu’on a peur, oui, mais qu’on veut comprendre. Survivre.
Avec les personnages. Malgré les personnages.

Ce que j’aime chez lui, ce n’est pas uniquement son imagination débordante.
C’est son humanité.
Ses personnages sont imparfaits, bancals, cabossés, profondément humains.
Et c’est peut-être pour ça qu’on s’attache à eux… même quand on pressent que rien ne se terminera bien.

Lire King, c’est accepter d’avoir peur, c’est se dire "allez, encore un chapitre" et se retrouver trois heures plus tard, lampe de chevet allumée, à écouter le moindre bruit dans la maison.
Mais c’est aussi redécouvrir à quel point un bon livre peut nous tenir en haleine, nous retourner, nous faire douter de la réalité.
Et nous rappeler que le vrai génie, parfois, c’est de faire peur sans faire couler une seule goutte de sang.

Alors merci, Monsieur King.
Merci pour les frissons, les soupirs, les pages tournées à la hâte.
Merci d’avoir transformé la peur en art.

Et pour ceux qui n’ont jamais lu Stephen King, un conseil : ne commencez pas un de ses livres le soir.
Ou alors… dormez avec la lumière allumée.

 
Tya M.



vendredi 6 juin 2025

Extrait Alice Beaufor Enquête sous tension



– Quand la police m’a interrogée, ils m’ont montré une photo de son poignet... La voix d’Alice trembla légèrement. Ce même symbole... il était gravé sur sa peau si pâle, comme une marque indélébile.

Elle s’arrêta un instant, les yeux perdus dans le vide.

– À l’époque, ils n’avaient aucune piste. L’affaire a été classée, comme si Sophie n’avait jamais existé. Elle inspira profondément.

– Moi, je n’ai jamais pu oublier. Pas un seul jour. Si seulement j’étais rentrée avec elle ce jour- là... Ses paupières se fermèrent, retenant les larmes.

– J’aurais dû la protéger. C’était ma meilleure amie. Mais je l’ai laissée, et elle... Sa voix se brisa.

– Pendant toutes ces années, j’ai cherché des réponses. Et maintenant, je retrouve ce tatouage sur une autre victime...

Peter croisa les bras, son regard grave.

– Ce symbole n’est pas un hasard. Ce réseau me semble bien plus ancien que ce que nous pensions.

Alice sentit son cœur battre à tout rompre. Elle savait qu’elle devait tout lui dire. Mais les mots restaient coincés.

– Peter... je ne vous ai pas tout dit, murmura-t-elle, sa voix à peine plus qu’un souffle.


Tya M.


https://euthena.com/fr_FR/nos_projets/alice-beaufor-enquete-sous-tension-tya-m-68401a7a00939





jeudi 5 juin 2025

Un jour, une histoire



Je n’ai pas de réseau.

Je n’ai pas d’influence.
Je ne suis pas connue. Et peut-être que je ne le serai jamais.

Je suis juste quelqu’un qui, un jour, a eu envie d’essayer. D’écrire une intrigue. D’inventer une héroïne. De suivre un fil. De voir jusqu’où cela finira.

J’ai écrit ce roman comme on écrit un premier souffle. Avec maladresse, parfois. Avec passion, souvent. Sans certitudes. Sans plan. Juste avec l’envie de créer un personnage qui cherche, qui doute, qui avance. Une jeune femme qui pose les questions qui dérangent. Et un homme, un peu trop beau, un peu trop sûr, qui la trouble autant qu’il la dérange.

Alice Beaufor : Enquête sous tension est un thriller, oui. Mais c’est surtout une aventure intérieure. Une tension entre les silences et les vérités. Entre ce qu’on tait et ce qu’on ose enfin dire.

Si vous avez envie de découvrir une histoire née dans l’ombre, si vous aimez les héroïnes sensibles mais tenaces, si cette histoire vous attire — même un peu, même en silence — alors elle est là, et je vous la confie.

👉 https://euthena.com/fr_FR/nos_projets/alice-beaufor-enquete-sous-tension-tya-m-68401a7a00939


Merci à celles et ceux qui liront ces lignes.
Et à vous, qui me découvrez, bienvenue dans mon univers.


Tya M.

 



mercredi 4 juin 2025

La mauvaise foi : ce fléau du quotidien 😡



S’il y a bien un truc qui me fait sortir de mes gonds, c’est la mauvaise foi. Mais vraiment. Ce petit bijou d’auto-défense tordue qui transforme une simple erreur en guerre de tranchées verbales.

Tu sais, le fameux :

— "Non mais j’ai pas dit ça."
— "Si, tu l’as dit."
— "Non, t’as mal compris."

Et là, ton cerveau implose. Parce que non seulement la personne a bel et bien dit ce qu’elle nie, mais en plus elle te fait passer pour l’idiote de service. Et cerise sur le gâteau : elle enchaîne avec une excuse bidon. Le genre de justification qui frôle le ridicule :

"Oui mais c’est parce que j’avais mal dormi."
"Oui mais j’allais le faire après."
"Oui mais c’est pas moi, c’est mon chien intérieur."

Non. Juste non.

🛑 Il n’y a pas de “oui mais” quand on a merdé.
Tu as oublié ? Tu t’es planté ? Tu as dit une connerie ? Assume. Point barre.

Parce que ce n’est pas l’erreur qui met en rogne. Non. C’est la pirouette acrobatique pour éviter de dire “pardon”. C’est ce moment gênant où la personne préfère t’enfumer avec des arguments moisis plutôt que de reconnaître qu’elle a eu tort.

Et après ça s’étonne qu’on soit fâchés.

Mais ce qui est fou, c’est que certaines personnes sont championnes dans l’art de retourner la situation. Tu finis presque par douter de toi, à te dire "attends, est-ce que j’ai halluciné ?" Non. T’as juste été victime d’un déni XXL servi avec aplomb et un soupçon de mauvaise conscience refoulée.

Bref, la mauvaise foi… ça me donne envie de hurler dans un oreiller ou de balancer une pantoufle au plafond.

Alors un conseil, universel, intemporel, gratuit :
🙃 Quand on se plante, on le dit.
🙃 Quand on fait une boulette, on assume.
🙃 Quand on est en tort, on la boucle, on s’excuse, et on évite d’en rajouter une couche.

Ce n’est pas de l’humiliation, c’est de la maturité.

Et franchement, c’est reposant pour tout le monde.


Tya M.




mardi 3 juin 2025

📱 Débarquement sur Instagram : carnet de bord d’une extra-terrestre



Je pense qu’on peut le dire : j’ai vécu la moitié de ma vie sans réseaux sociaux. Et franchement, je m’en portais très bien.

Mais voilà…j’ai décidé de franchir le pas.
Direction Instagram.
Une planète nouvelle, peuplée de filtres, de hashtags et de profils léchés.
Un monde où les gens prennent leur café en flatlay, où on doit choisir entre un reel, une story, une publication, une bannière, un highlight (quoi ?)… et où les mots « like », « DM », « feed » ou « bio » ne veulent plus du tout dire ce que je croyais.

Honnêtement, les cinq premières minutes… j’ai regardé mon écran comme si c’était un tableau de bord de fusée.
J’ai eu un moment de solitude devant ma page vierge.
Un peu comme si on m’avait parachutée dans une soirée où tout le monde se connaît, parle en emojis et me regarde comme si je venais d’une autre galaxie.
Spoiler : c’était un peu le cas 😅

Je me suis dit : Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir poster ? Qui va voir ça ? Et pourquoi j’ai un follower alors que je n’ai encore rien publié ? (Coucou à toi, mystérieux follower n°1, je t’aime déjà 😄)

Puis j’ai découvert les stories. Qui ne sont pas des publications. Mais qui sont visibles. Mais pas trop longtemps. Mais qu’on peut "épingler". Mais alors ce n’est plus une story ? Ou si ? Bref.

Un lexique étrange, un système de visibilité obscur, et surtout une impression :
je ne suis plus à la page.

Petit coup de vieux donc. Mais pas grave.
Parce qu’après tout, chaque génération a ses codes.
Et si je n’ai pas grandi avec les réseaux, j’ai grandi avec autre chose : des mots, des histoires, des émotions vraies.
Alors si j’ai choisi de créer un compte, ce n’est pas pour devenir influenceuse (rassurez-vous 😅), mais pour partager ce que j’aime : mes écrits, mes coups de cœur, mes petites folies du quotidien.

Et même si je n’ai qu’un seul follower, c’est un début.
C’est peut-être le début d’une jolie aventure.
Et si je dois poster en dialecte Instagram, alors soit !
Mais avec mes mots à moi, avec mon humour, et avec le cœur.

Alors à toi qui lis ça… si tu passes par mon compte, n’hésite pas à me faire un petit coucou.
Ou mieux encore : apprends-moi un truc.
Parce qu’on a toujours à apprendre. Même d’un réseau social 😉

👉 Retrouvez-moi aussi sur [Instagram](https://www.instagram.com/tya.m.auteure)


Tya M.




dimanche 1 juin 2025

🚐 De Turin à Milan : entre trésors cachés et vitrines de luxe



Après Turin, nous avons repris la route. Direction Milan.

Mais comme à notre habitude, on a évité les grands axes.
Les petites routes, c’est mon truc.
Parce que c’est là, dans les détours, qu’on trouve les merveilles. Les villages oubliés des guides, les marchés sans touristes, les champs de tomates qui rampent librement — oui oui, en Italie, ils les laissent pousser au sol, sans tuteurs. Et elles sont superbes.

Alors on a pris notre temps. Enfin… aussi vite que possible vu l’état des routes.
Parce que les petites routes italiennes ont ce charme particulier : elles ne sont pas si étroites mais cabossées, pas toujours logiques… et peuplées de conducteurs kamikazes.
Ajoutez à ça un radar tous les trois virages et des caméras à tous les carrefours, et vous obtenez ce paradoxe que seul l’Italie semble maîtriser : une surveillance omniprésente, et pourtant… des dépassements improbables, des refus de priorité créatifs, et des lignes blanches qui ne sont qu’un concept décoratif.

Avec mon chéri, on s’est souvent demandé comment c’était possible.
Mais bon… autre débat 😉

Et puis, Milan.
Capitale de la mode, temple du chic, du luxe… et des selfies.
C’est beau, très beau. Mais ce n’est pas ce que je cherche dans un voyage.
Je l’avoue sans détour : c’est la ville que j’ai le moins aimée.

Tout y est impeccable, orchestré pour éblouir, pour se faire voir.
Et moi… j’aime les villes qu’on découvre, pas celles qui se mettent en vitrine.

Cela dit, je reconnais que certaines choses valent le détour.
La cathédrale, bien sûr. Majestueuse, comme beaucoup d’églises italiennes — mais avec cette aura un peu mythique.
Et surtout… la galerie Vittorio Emanuele II.
Là, j’ai été bluffée. Même moi, qui ne suis pas fan de shopping ou de boutiques de luxe, j’ai été touchée par la beauté du lieu.

Les photos qu’on voit sur internet ? Fidèles.
Le sol en mosaïque, les verrières immenses qui diffusent la lumière, les moulures qui grimpent jusqu’au ciel… Tout est pensé pour émerveiller.
Et si vous avez l’œil curieux, cherchez l’escalier dérobé : il mène au niveau des verrières, et la vue est superbe.
Bon, je ne vais pas vous mentir, c’est aussi l’endroit le plus bondé de Milan. 😅

Mais Milan, ce n’est pas que le bling-bling.
Il y a aussi des recoins surprenants, comme l’église San Bernardino alle Ossa, connue pour son ossuaire composé d’os et de crânes humains.
C’est lugubre, étrange… mais étrangement beau.
Comme souvent en Italie, le sacré et le macabre cohabitent avec élégance.

Et pour les instagrameurs en quête d’originalité : la statue L.O.V.E..
Un doigt d’honneur géant dressé au cœur de la ville — oui, vous avez bien lu.
Honnêtement ? À part pour la photo souvenir, il n’y a pas grand intérêt.
Mais on y est allés quand même. Curiosité oblige. 😄

Les places sont grandes, les façades somptueuses, tout respire la puissance.
Mais Milan n’était pas notre coup de cœur.

Alors après quelques heures à jouer les touristes curieux, on est retournés à notre cocon sur roues.
Une nuit tranquille, loin des vitrines, pour recharger les batteries.
Le lendemain, on prenait la route pour le musée Alfa Romeo.

Mais ça…
Je vous en parle dans le prochain article 😉


Tya M.