Debout sur le trottoir animé, Alice leva les yeux vers l’imposant immeuble qui s’élevait majestueusement devant elle. Les 52 étages du New York Times Building semblaient effleurer le ciel et, sous les rayons du soleil matinal, ses façades vitrées reflétaient une lumière éblouissante. Elle sentit son cœur battre plus fort, empli d’une exaltation nouvelle.
Ce bâtiment, conçu par l’architecte italien Renzo Piano, allait devenir son nouveau lieu de travail. Elle admira la simplicité élégante de sa forme, qui s’intégrait parfaitement dans le damier des rues de Manhattan.
Autour d’elle, le trottoir grouillait de New-Yorkais pressés, chacun vaquant à ses occupations dans le rythme effréné de la ville. Alice prit une profonde inspiration, savourant ce moment où sa carrière aller prendre son envol. Elle s’avança vers les portes en verre, prête à entamer cette nouvelle aventure au cœur de l’un des journaux les plus prestigieux du monde.
Arrivée un peu en avance, la jeune femme traversa le hall d’entrée impressionnant du célèbre journal, encore endormi à cette heure matinale. Ses pas résonnaient doucement sur le sol poli, tandis que la lumière du matin filtrait à travers les grandes baies vitrées, créant des jeux d’ombre et de lumière sur les murs épurés.
En avançant, elle fut saisie par la vue de l’atrium spectaculaire qui s’ouvrait devant elle. Au centre, un carré de verdure inattendu attira son regard : des bouleaux élancés s’élevaient gracieusement, leurs feuilles frémissants légèrement sous la brise artificielle. La clarté naturelle, cascadant depuis le puits de lumière au-dessus, baignait l’espace d’une lueur douce et apaisante. Cet îlot de nature au cœur du bâtiment semblait symboliser la croissance et le renouveau constants du journalisme.
Elle leva les yeux vers le plafond haut, admirant l’architecture moderne et élégante qui l’entourait. Son attention fut attirée par l’installation artistique « Moveable Type », ses écrans clignotant doucement avec des fragments de textes, comme pour lui rappeler l’héritage journalistique dans lequel elle s’apprêtait à s’inscrire.
Une certaine nervosité se lisait sur son visage, ses doigts tripotant inconsciemment la lanière de son sac. Mais cette anxiété était largement éclipsée par l’excitation qui faisait briller ses yeux. Elle était surtout impatiente à l’idée de débuter sa nouvelle carrière, prête à plonger dans le monde palpitant de l’actualité et des enquêtes New-Yorkaises. Alors qu’elle s’approchait des ascenseurs, Alice inspira profondément, savourant ce moment. Le parfum subtil de l’encre et du papier flottait dans l’air, évoquant l’essence même de la presse.
“ Ça y est j’y suis ! C’est ici que tout commence,” pensa-t-elle.
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