S’il y a bien un truc qui me fait sortir de mes gonds, c’est la mauvaise foi. Mais vraiment. Ce petit bijou d’auto-défense tordue qui transforme une simple erreur en guerre de tranchées verbales.
Tu sais, le fameux :
— "Non mais j’ai pas dit ça."
— "Si, tu l’as dit."
— "Non, t’as mal compris."
Et là, ton cerveau implose. Parce que non seulement la personne a bel et bien dit ce qu’elle nie, mais en plus elle te fait passer pour l’idiote de service. Et cerise sur le gâteau : elle enchaîne avec une excuse bidon. Le genre de justification qui frôle le ridicule :
"Oui mais c’est parce que j’avais mal dormi."
"Oui mais j’allais le faire après."
"Oui mais c’est pas moi, c’est mon chien intérieur."
Non. Juste non.
🛑 Il n’y a pas de “oui mais” quand on a merdé.
Tu as oublié ? Tu t’es planté ? Tu as dit une connerie ? Assume. Point barre.
Parce que ce n’est pas l’erreur qui met en rogne. Non. C’est la pirouette acrobatique pour éviter de dire “pardon”. C’est ce moment gênant où la personne préfère t’enfumer avec des arguments moisis plutôt que de reconnaître qu’elle a eu tort.
Et après ça s’étonne qu’on soit fâchés.
Mais ce qui est fou, c’est que certaines personnes sont championnes dans l’art de retourner la situation. Tu finis presque par douter de toi, à te dire "attends, est-ce que j’ai halluciné ?" Non. T’as juste été victime d’un déni XXL servi avec aplomb et un soupçon de mauvaise conscience refoulée.
Bref, la mauvaise foi… ça me donne envie de hurler dans un oreiller ou de balancer une pantoufle au plafond.
Alors un conseil, universel, intemporel, gratuit :
🙃 Quand on se plante, on le dit.
🙃 Quand on fait une boulette, on assume.
🙃 Quand on est en tort, on la boucle, on s’excuse, et on évite d’en rajouter une couche.
Ce n’est pas de l’humiliation, c’est de la maturité.
Et franchement, c’est reposant pour tout le monde.
Tya M.
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