J’ai toujours cru qu’on pouvait vivre mille vies, pourvu qu’on sache où regarder. Dans les livres, les silences, les paysages, les gens. Ce blog est né de ce besoin-là : garder une trace, partager ce qui remue, émerveille ou bouleverse. Tu y trouveras un peu de tout ce qui me constitue. Je suis Tya M. Et ceci est mon carnet de route. À qui voudra le lire.
Pourquoi ce blog ?
J e n’avais pas prévu de le faire : Moi, mes livres et l'ailleurs. C réer un blog, me dévoiler, entretenir un espace semi-public où je ...
vendredi 16 mai 2025
Road trip en Italie du Nord : itinéraire, galères, coups de cœur et glaces inoubliables
Quinze jours, un camping-car, un chéri, des paysages à couper le souffle, quelques frayeurs en virage… et une glace qui valait tous les détours. Prêts à monter avec moi ?
Il y a quelque temps, nous sommes partis — mon homme et moi — pour un road trip de quinze jours en Italie du Nord.
L’envie d’ailleurs, le goût des routes qui tournent, et un camping-car prêt à encaisser les chocs (et les nids-de-poule) : une maison roulante, une liberté en marche, un cocon à deux vitesses.
Pour bien commencer les vacances, la météo nous a offert ce qu’il faut de grâce : traversée des Alpes sous un ciel clair, montagnes majestueuses, lacs étincelants, et ces nuages en suspension qui donnaient au paysage une allure un peu irréelle, presque volée à un rêve.
Comme on n’aime pas faire comme tout le monde, on a évité les grands postes-frontières et choisi de passer par La Clavière.
Une route moins touristique, plus sauvage.
Très vite, on comprend une chose essentielle : en Italie, ça passe ou ça casse.
Littéralement.
Les autoroutes sont impeccables… mais dès qu’on quitte les axes touristiques, les routes deviennent une aventure à elles seules.
Ajoutez à cela la façon de conduire des Italiens… comment dire ? – nerveuse, intuitive, parfois poétique, souvent risquée.
Ils ne freinent pas : ils décident de ne pas s’arrêter.
Vous obtenez donc une expérience qui éveille les sens… et le stress.
Mais tout le monde s’en sort, dans un chaos élégant.
Ou presque.
Un jour, sur un rond-point, on était déjà engagés, prêts à prendre la première sortie.
Tout allait bien — jusqu’à ce qu’une voiture avec une remorque surgisse de nulle part et nous double par la gauche… pour sortir devant nous, à cette même sortie qu’on prenait.
Oui, oui. Dans le rond-point.
C’est passé. De justesse.
Mais après ça, on a compris : le code de la route italien n’est pas un manuel. C’est une suggestion.
Et pourtant.
L’Italie reste une splendeur. Éblouissante même, surtout quand on ne la regarde pas seulement à travers les clichés touristiques.
J’aime l’Italie.
Les grandes villes fascinent par leur architecture, leur harmonie, leur puissance.
Mais ce sont les petites routes, celles qui traversent des zones industrielles abandonnées, des fermes oubliées, des paysages cabossés, qui m’ont le plus marquée.
Car au milieu de ce désordre apparent, on tombe sur un village, sur une place, sur une église, et là…
Le souffle se suspend.
Des joyaux cachés, souvent ignorés par les guides, mais vivants.
Majestueux dans leur silence, dans leur modestie.
Et pour bien marquer le début du séjour, on s’est offert une pause au Pont Tibétain — que je recommande à ceux qui n’ont pas le vertige (les autres… bon courage).
Ce n’est pas difficile, c’est même agréable, beau, un peu fou, et le personnel parle français et anglais, ce qui, quand on ne maîtrise pas l’italien, est un petit bonheur.
La première nuit, on l’a passée dans une aire disponible pour les camping-cars, au bord d’une rivière paisible, dans un petit village appelé Chambon.
C’était calme, simple, parfait.
Le lendemain… disons que nous avons eu une idée lumineuse : aller voir une cascade.
Très belle, la cascade.
Mais plus jamais en camping-car.
Les routes pour y accéder étaient si étroites qu’on est passé au centimètre près, et nos rétros ont payé l’audace (paix à eux).
Mais on ne pouvait pas faire marche arrière, alors… on a continué.
C’est aussi ça, l’aventure : les choix qu’on ne referait pas, mais qu’on ne regrette pas tout à fait.
Mon homme, fan de cascades, avait des étoiles dans les yeux.
Moi, j’avais les bras crispés sur l’accoudoir.
Chacun son truc.
Et puis il faut que je vous parle de Pignerol.
Pas parce qu’il s’y passe des choses incroyables — non.
Mais parce qu’il s’y trouve un lieu magique pour les gourmandes comme moi :
La Cioccolatopuro.
Une révélation.
Ce sont, sans aucun doute, les meilleures glaces artisanales que j’ai goûtées pendant tout le voyage.
Tellement bonnes qu’on y est retournés sur le chemin du retour.
Même les végans y trouveront leur bonheur.
Et à vrai dire… chaque fois qu’on met un pneu en Italie, on y repasse.
Tradition non négociable.
Les vendeuses sont adorables, comme l’Italie d’avant, celle qui accueillait avec le sourire et le cœur ouvert.
Et si vous aimez les douceurs, je vous en conjure : goûtez celle à la crème de noisette.
C’est comme mordre dans l’intérieur d’un Kinder Bueno, mais en version divine.
Rien que d’y penser, j’en salive.
Après ça, on a pris la route vers Turin.
Mais ça… je vous le raconterai dans un autre article 😉
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire