Il n’apparaît pas sur les photos.
Et pourtant, il est derrière beaucoup d’entre elles.
Il n’écrit pas une ligne sur ce blog.
Mais sans lui, je n’aurais peut-être pas osé l’ouvrir.
Il est mon compagnon de route, de jeux, de projets, d’errances.
Celui qui me regarde sans juger, qui m’écoute jusqu’au bout (même quand je parle de masques, de microbes ou de structures narratives).
Il est mon appui discret, mon allié, mon Apollon — même si le monde ne verra jamais son visage. Pas ici. Par respect, par pudeur, par choix.
Il est celui qui m’accepte toute entière.
Avec mes formes, mes angles, mes failles.
Mes silences comme mes bavardages, mes élans d’écriture comme mes insomnies pleines d’idées.
Il me voit telle que je suis, sans filtre ni façade.
Et ça, croyez-moi, ce n’est pas donné à tout le monde.
Il est aussi la cause officieuse de quelques rondeurs…
Avec ses attentions sucrées, ses douceurs déposées sans bruit, ses plats cuisinés “juste pour me faire plaisir”.
Mais il est surtout celui grâce à qui ce blog a un regard : c’est lui qui tient l’objectif pendant que moi je tiens les mots.
Et puis il est d’une gentillesse… viscérale.
Pas celle qui s’affiche, pas la polie, la surfaite.
Non. Une vraie bonté, calme, tranquille, enracinée.
Celle qui croit sincèrement que chacun porte en lui du bon.
Celle qu’on appelle naïve quand on ne la comprend pas.
Je n’écrirai pas son nom.
Je ne montrerai pas son visage.
Mais je voulais lui rendre une place ici, parce qu’il fait partie de moi, de ce que je partage, de ce que je deviens.
Il est là, derrière chaque mot.
Comme un souffle doux, constant.
Invisible… mais indispensable.
Tya M
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