Je suis Tya M.
Pas tout à fait de première fraîcheur, un peu ronde, très pipelette et encore pleine de contradictions vivantes.
Dans ma tête, j’ai encore vingt ans quand il s’agit de m’émerveiller, de râler, ou de partir sur un coup de tête en road trip.
J’aime voyager.
Pas pour cocher des cases, ni pour faire de jolies photos.
Chaque ville, chaque pays, chaque région est une nouvelle façon de voir le monde,
de penser, de vivre, d’aimer, de parler, de construire.
Et moi, j’absorbe tout ça. Comme une éponge un peu curieuse.
J’aime les routes improvisées, les villes sans plan, les coins de campagne où le café du matin sent l’herbe mouillée et la liberté.
J’aime ce qu’on ne prévoit pas, les virages au hasard, les haltes improvisées.
Et j’aime ce moment où le paysage change et qu’on se sent un peu plus vivant.
Je suis une grande bavarde, mais pas très mondaine.
Les foules anonymes à l’autre bout du monde, celle-là, je les adore.
Mais pas les foules du quotidien, celles qui vous regardent toujours un peu de travers.
Je préfère les passants d’ailleurs, qu’on ne reverra jamais.
J’adore lire. Depuis toujours.
L’Écume des jours, c’est le livre qui m’a fait aimer l’univers de la lecture.
Et j’écris.
Depuis toujours aussi — mais pour moi, dans l’ombre, en silence.
Et puis cette année, j’ai décidé d’oser.
D’écrire pour de vrai.
Un roman. Un thriller, peut-être. Ou quelque chose de plus vaste.
J’aime trop de styles pour choisir. Alors je ne choisis pas.
Je vais tester différents genres.
Parce que mon cerveau ne s’arrête jamais.
Jamais.
Il fuse. Il cogite. Il crée même quand je dors.
Alors pour l’occuper, j’écris… en écoutant de la musique.
Il faut que tout soit en mouvement dans ma tête pour que ça fonctionne.
C’est bizarre, mais c’est moi.
Et puis il y a le chocolat.
Je l’adore... passionnément, à la folie, pour toujours.
Le chocolat et moi, c’est une vieille histoire d’amour.
Fidèle, intense, légèrement toxique, mais on s’aime quand même.
Je tente de compenser avec des salades composées. Très composées.
Genre : trois feuilles de mâche qui se battent en duel entre des copeaux de parmesan, des croûtons grillés, des œufs mollets, des noix caramélisées et une tonne de vinaigrette.
C’est techniquement une salade. Moralement, on est borderline.
Et puis… le café... hummmm.
Le vrai, noir, chaud, sans chichis.
Ou le mocaccino, mélange parfait entre le cappuccino et le chocolat.
Je suis du genre à en boire beaucoup trop, à toute heure,
comme si chaque tasse pouvait m’aider à garder le monde un peu plus clair.
C’est mon carburant, mon réconfort, ma pause qui dure un peu trop.
Je suis aussi hypochondriaque.
Pas un peu. Pas pour rire.
Le COVID m’a transformée en héroïne post-apocalyptique version anxieuse.
Depuis, je ne sors plus sans mon masque chirurgical.
Ce masque, c’est mon talisman. Mon rempart contre l’invisible.
Sans lui, je me sens vulnérable, comme si tout ce qui flotte dans l’air cherchait une brèche pour s’attaquer à moi.
Je sais que c’est irrationnel. Que certains trouvent ça ridicule.
Certains rient, d’autres comprennent.
Moi, j’assume : c’est ma cape d’invisibilité contre les microbes.
On est tous un peu cabossés.
Moi, ça se voit, c’est tout.
Je travaille dessus. Lentement. Mais j’avance.
Ce blog, c’est tout ça.
Des mots, des pensées, un peu de chaos organisé.
Un coin pour déposer ce qui déborde.
Un carnet de route, un terrain de jeu, un refuge.
Pour moi. Et peut-être, pour vous aussi.
Tya M
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